wanna be your victim, ready for abduction. (alix)

Mar 30 Mai - 19:58

— wanna be your victim, ready for abduction.
MAI 2023 ; @Alix Higgins

Fatigue qui se lit, se dessine constamment sur son visage. Manque de sommeil, manque d'un hygiène de vie convenable sitôt la quarantaine dépassée. Fatigue à cause d'un travail plus qu'éreintant, qui mène les nerfs à rude épreuves. Pourtant, c'est pas entièrement à cause de cela qu'il était aussi fatigué : nuit souvent blanche, n'ayant comme compagnie que sa bouteille et son vieux fauteuil pour dormir que quelques heures, des heures qui sont plus qu'agitées. Aucune nuit, aucune. Aucune d'elles n'est réparatrice, salvatrice. Jamais. Il sait que son corps va lui dire stop, à un moment ou à un autre. Quand, il ne sait juste pas. Epée de Damoclès sur sa tête, qui menace tant de la lui trancher en deux.

Pourtant, rien y fait. Rien ne donne grâce au Chilien, qui ne voue qu'un amour profond pour sa bouteille du soir. Qui l'attend sagement, sans lui créer des histoires car il est en retard ou même de lui évoquer les problèmes d'argent, de famille. Non, le silence absolu qui lui fait grand bien, après une journée de dur labeur.
Car le calme est souvent la source de paix, de tranquillité. Terminé les journées sans fin à Charlotte, les bruits de klaxon, des bus dans le bas de la rue. Le tumulte de la ville ne lui manque pas, c'est une certitude. Mais pas certain que le calme profond de son cottage avec son pauvre bâtard qui restait dans la propriété ou sur le porche, depuis qu'il l'avait ramené ici, comme bruitage sonore histoire de ne pas être dans le néant.
Mais ce soir, il avait eu une envie : pas souvent, faut l'avouer. Mais il avait rencontré cette nana, une p'tite jeunette qui lui avait quand même fait un petit effet, derrière les barrières qu'il avait fortifié depuis sa terrible déception. Elle était différente, très différente des autres. Pas que physiquement, même si cela avait une certaine importance, oui.
Elle dégage un truc, Alix. Un petit truc qui est indescriptible, tant elle était difficile à cerner.
Pourtant, il était là, se mêlant parmi les jeunôts de la ville. Entrant non pas sans un œil agacé de voir les réactions de la sécurité. Oh s'il avait envie, il viendrait chaque soirs, pour voir la propriétaire des lieux. Ils s'y ferraient.

Rien de bien grandiose à ses yeux. Il aurait été un peu plus jeune : pourquoi pas, après tout ? Qui n'a pas aimé se déhancher sur le dancefloor ? Il n'y avait pas échappé plus que cela à cet âge là. Mais ce soir, il n'a pas spécialement envie d'une telle pratique : peut-être boire quelques verres pour "fêter" le week-end qu'il avait longuement attendu et peut-être qui sait ? La voir, elle ?
Il se dirige rapidement vers le tant convoité bar, demandant directement un bon rhum, qui lui couta la peau des fesses. Qu'importe. Il faisait jamais plus attention que cela à son compte bancaire. Cela le ferrait, comme souvent.
Regard noir de jais qui se perd dans la contemplation des alentours, faisant jouer les glaçons dans son verre. Il y a du monde, pas sûr qu'il puisse la croiser. Peut-être qu'elle, elle sait déjà qu'il est là ? Qui sait ? Un regard sur son téléphone, un petit "je suis dans ton antre de la nuit" histoire de quand même se signaler. Peut-être qu'elle voudra pas ? Peut-être que si.

Mar 30 Mai - 21:44

— WANNA BE YOUR VICTIM, READY FOR ABDUCTION.
mai 2023 ; @Johan Molina

wanna be your victim, ready for abduction. (alix) 001318528d25bd85b5ce141e2d7a2b8d6fc96bdf

tw: alcool.

Le monde, le bruit, c'est devenu son quotidien, ça l'empêche de se sentir trop seule. Besoin de bruit constant pour couvrir le silence assassin qui tape à l'intérieur d'elle. Reprendre une boîte de ce genre, n'a pas été simple. Son sens commercial, sa capacité à communiquer, manager et gérer, l'ont aidé à prendre son envol. Il n'y a pas de concept, souvent des soirées à thèmes qu'elle et son équipe gère. Un établissement hybride qui attire les gens pour les dépouiller, de leur argent jusqu'à leur lucidité. Elle a plongé dans le monde de la nuit, sans arrière pensée, sans réel objectif et s'en sort très bien. Un monde qui suscite à la fois la peur et le désir, qui fascine. C'est à la fois mystérieux et chargé d'une certaine magie. La nuit attire, ce moment où les contraires se rencontrent et se mêlent. Mais ce qui la fascine le plus, c'est ce à quoi elle l'associe : à l'interdit, à la transgression, au plaisir proscrit. Dès le coucher du soleil, il n'y a plus de limite. Alix appartient à un monde à part, lui procurant un sentiment de puissance. C'est une noctambule, un oiseau de nuit dont les ailes ne savent plus voler dès que la lueur du jour apparaît. A force, elle a comme la sensation de devenir une créature de la nuit à passer la plupart de son temps à effectuer des activités nocturnes plutôt que de profiter de la journée.

Alors que les corps bougent au rythme de la musique, la chaleur est saisissante dans ce bain d'âmes presque ivres. Elle se dirige à l'étage, place ses coudes contre la rambarde, observe avec attention la foule et sirote son verre de vin rouge. Tous là, à errer, de shooter en cocktails, de cocaïne en méthamphétamines. Ils sont tous là, à tenter de se vider la tête, à faire croire qu'ils font la tête. Autant de corps vides, qui veulent retrouver la vie. Ses iris émeraude se posent sur une silhouette familière, mais encore inconnue. Elle le voit lui, aux abords du bar, buvant son verre, seul. Pourtant, quand elle le regarde, elle a cette étincelle solaire qui scintille dans son regard. C'est semblable à l'espoir. Ça réchauffe une partie de son cœur et ne peut s'empêcher de laisser échapper un sourire. Elle ne le connait pas Johan, mais quelque chose l'attire véritablement. Vin qu'elle termine d'une traire, démarche assurée jusqu'à lui et le sourire énigmatique. Elle le contourne, dépose sa main sur son épaule. « Je vais finir par croire que tu me suis, l'inconnu. » lance-t-elle, un sourire aux lèvres. Et son regard se fait inquisiteur, presque curieux, légèrement provocateur aussi. Elle ne pensait pas le recroiser, un jour et étrangement, elle est enjouée qu'il soit là. « Une peine de coeur ? Je te vois boire depuis un moment. » Avouer qu'elle l'observe sans trop lui dire. Alix dépose son verre vide contre le comptoir, doucement, à l'aide de ses doigts fins, elle pousse le verre jusqu'au barman, lui faisant comprendre qu'il doit le remplir et repose ses prunelles sur Johan.
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Jeu 1 Juin - 0:16

— wanna be your victim, ready for abduction.
MAI 2023 ; @Alix Higgins

Dans l'fond, c'est ce qu'il ressent aussi, cette sensation de vide. Il le voit dans le regard parfois silencieux des inconnus, dans leur façon d'agir, de se mouver sur des musiques qui lui donnerait presque la migraine. Oh, s'il avait le choix, il pourrait passer plus une nuit complète dans un pub irlandais avec des musiques traditionnelles que ce genre d'endroit. Mais l'alcool l'aidait à oublier, à ne pas trop avoir la migraine avant l'heure. Ou pas.
L'objectif était autre ce soir, il était pas non plus naïf sur ses propres intentions. Besoin de se vider l'esprit, de prendre du bon temps au côté d'une femme charmante. Il n'avait plus d'espoir de vivre quelque chose d'aussi fort que ce qu'il avait vécu avec Thalia. Johan n'avait plus besoin de se donner corps et âme à une relation car c'était toujours la même finalité avec lui : l'néant. Il ne voyait plus rien que le néant, la fin avant même que cela ne commence. A croire qu'une malédiction le hantait, lui disait qu'il était juste bon à devenir un déchet de la société. A croire qu'il avait fait quelque chose de mal dans sa petite existence humaine et devait encore en payé le prix.

Il sait pas vraiment c'qu'il fiche ici, en faite. Sms qu'il regrette presque d'avoir envoyé, se demandant s'il était pas juste le pion de cette histoire. Forcément, un peu. La beauté fatale qui finalement sort de l'ombre, allure féline, déhanchée se mouvant parfaitement dans une robe fine. Elle sait qu'elle a du charme, Alix. Elle croque les âmes sans la moindre peine, il en est persuadé.
Pourtant, il succombe. Inlassablement. Regard sombre qui se noie un court instant d'un air amusé, petit rictus en coin de moustache montrant son amusement face aux mots de l'amazone.
— Ah bon ? Mince, il va falloir que j'arrête, sinon je vais me faire envoyer dans ma propre prison. Plaisante le flic, n'ayant jamais caché son emploi. De toute manière, tous sur ce coin d'îlots perdus, se connaissent. Il n'a pas grand chose à cacher, de toute façon. Mise à nue qu'il fait quotidiennement, alcoolisme qui ne trompe pas, plus.
— Mh, pas vraiment. C'est plus une bonne compagnie qu'une femme, parfois. Légère taquinerie, mais si sincère, qu'elle ne pourrait pas imaginer. Mais il renchérit rapidement pour ne pas trop la faire flipper :
— Et toi donc ? Boire en plein service c'est pas un peu mal vue, surtout pour une patronne ? Léger soulèvement de sourcils pour montrer du regard le verre vide qui est bien rapidement remplis du délicat nectar rouge. Pas trop sa cam, il n'a jamais été habitué aux bonnes choses, surtout à l'époque où il était au Chili. Mais qu'importe : l'alcool restait de l'alcool pour lui. Les iris qui observent les mouvements de la déesse, avant de porter à nouveau son verre à ses lèvres avant d'ajouter :
— Et c'est tous les soirs ainsi ? Pour toi je veux dire ? Demande Johan, tout en pointant d'un mouvement de menton la salle, le bruit, l'alcool et les fastes.
— Pas d'adorable bambin qui réclame maman ou de Monsieur Alix qui râle de te voir rentrer à l'aube ?

Dim 11 Juin - 14:06

— WANNA BE YOUR VICTIM, READY FOR ABDUCTION.
mai 2023 ; @Johan Molina

tw: alcool.

Entourées de nombreuses âmes, la maitresse de maison est estampillée d'un sourire étincelant. Un sms qu'elle n'a pas encore lu, bien trop occupé à travailler, en quelque sorte. Surtout à observer ces oisillons qui vascillent sur la piste de danse, dans l'antre de la soirée. Trop occupé à encaisser le blé. Mais surtout trop attelé à regarder ce bel oiseau de nuit, qui malgré lui, lui fait ressentir quelque chose au fond d'elle. Quelque chose éteint depuis plusieurs mois ; un battement de coeur irrégulier, un rictus amusé, des regards échangés. C'est à la fois attirant, comme tout aussi fuyant. Maladroite, Alix se prend souvent les pieds dans le tapis. Sûr d'elle, déterminée, comme si elle savait où elle va foutre les pieds. Pourtant, elle ne le connait pas. Mais ça lui fait bien un fou d'avoir son esprit attiré par autre chose que ses foutus maux. « Je viendrais te rendre visite et t'apporter des oranges. » Son rire est là, au bord de ses lèvres. Elle l'imagine dans une combinaison de prisonnier, pense aussitôt qu'il serait sexy là-dedans. « Ça peut déprendre de quelle femme on parle. » Souligne-t-elle, légère. Taquinerie lancée, ses mots éclatent, recouvant de leur sagesse le sol autour d'eux. A Ses mots qui enveniment cet instant, elle sent son petit cœur s'emballer. « Ça ne m'arrive pas souvent..., mais bon comme tu l'as si bien dit, je suis la patronne. Puis entre nous, je ne bois que du vin. » Alix glisse un sourire sincère sur ses lippes lorsqu'elle l'observe. D'un coup, elle détourne le regard, fuit le sien, elle sait que c'est une mauvaise chose de se perdre dans ses yeux. Nectar servit, elle fait tourner l'arôme rougeâtre dans son verre avant de déguster une gorgée. « Et toi, c'est quoi ton poison ? » Les horreurs de son passé lui font rappeler que sa mère était une cause perdue, elle ne compte pas terminé ainsi. L'alcool fort n'est pas à son goût, lui rappelant des gestes, des odeurs et des paroles tranchantes, à la fois aimantes. Sa mère prenait des risques importants, rien n'était plus important que sa bouteille. Car oui, pendant toutes ces années, elle buvait dès le réveil, cachait les bouteilles, même si, contrairement à ce qu'elle pouvait croire, Alix n'était pas dupe. C'est après avoir vu l'état de sa mère qui se dégradait, qu'elle s'était doutée de quelque chose. La galère ne s'arrêtera jamais, comme une fichue course contre la montre lancée à toute vitesse pour savoir laquelle des deux partira en première ? Elle ? Alix ? Finalement, Alix est toujours là. « Là, c'est calme encore. Attends de voir dans deux heures. » déclare-t-elle en haussant un sourcil. « J'aime le bruit, alors ça ne me dérange pas. » Un regard léger en direction du brun, puis face à la question du policier, elle enclenche son processus de réflexion. Elle tend sa main vers lui, lui désignant une main sans alliance. « Ouhla, non. Rien de tout ça. » Mine déconfite qu'elle exprime en levant les yeux en l'air, lui rappelant son ancienne relation, cette foutue autodestruction. Pas d'enfants, parce qu'elle n'en veut pas, ne veut pas faire les mêmes erreurs que sa mère. « Et toi ? Pas de Madame ? Pas d'enfants ? » Demande-t-elle, avant de planter ses iris émeraude dans celle de Johan.
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Mar 20 Juin - 0:32

— wanna be your victim, ready for abduction.
MAI 2023 ; @Alix Higgins

Le nid qui ressemble plus à une guêpière, voilà surtout à quoi cela ressemblait de son point de vue. Oh il peut être sûr de faire de sacrée affaire dans ce genre d'endroit. Des arrestations et bon nombre d'amendes car clairement : un bon quart devait posséder de la drogue. Les oiseaux de nuit sont souvent prit aux sorties de cet endroit et bien d'autres en ville, mais Johan était pas là pour cela. Arme déposée, plastron laissé à la maison. Là pour ne voir que cette déesse à la tête de ce petit monde enivré, sans trop savoir à quoi mènerait ce jeu. Peut-être bien qu'il se faisait des idées, qu'il était complètement à côté de la plaque. Car après tout, pourquoi plairait il à une jeune femme aussi séduisante et vivace qu'elle ?
Elle semblait mordre la vie à pleine dent. Avoir qui elle veut, quand elle veut. Pourquoi donc un flic comme lui pourrait attiser son appétit, son attention ? Il n'en sait rien, mais pourtant : il mord à l'hameçon. Car cela lui faisait sans doute du bien, d'avoir quelque chose de léger, de simple. Quelqu'un qui semble s'intéresser à lui sans demander plus. Alors oui, il se complait dans ce petit manège et apprécie ces visites fuguasse. Espérant que cela ne serait pas la dernière.

— Très amusant, tu as de l'humour. Qu'il répond avec un petit rictus en coin, appréciant se répondant qu'elle avait. Oh oui, Johan aimait les femmes avec du caractère, à ne pas en nier. Il apprécie ce qu'elle dit tout comme la vision qu'elle lui offrait. Charmeuse de serpent, qu'il serait capable de se transformer en vipère pour ces beaux yeux.
— Cela dépend, effectivement. Doucereuse la réponse, mais restant dans la même lignée, le même timbre qu'elle.
Nectar qui fini rapidement par retrouver le verre de la patronne, observant la belle donner ces directives avec une main de maître. C'est plaisant, une femme de pouvoir, dirigeante. Un peu une sorte de fantasme pour le commun des hommes, dont lui en fait partit.
— Ce soir, c'est un bon vieux rhum. Avec du caractère, bon choix. Je m'attendais à bien pire surtout dans ce genre d'endroit. On va pas se mentir : les boîtes de nuit n'était pas franchement le meilleur endroit pour se délecter d'un doux nectar de plusieurs ans d'âge. Mais finalement, il s'en contente et y trouve une certaine plénitude à boire son poison. Il ne devait pas trop prendre ses aises, sinon il risquait souvent de revenir s'asseoir à ce tabouret pour le siroter. Et elle, faire l'acquisition que bien plus qu'une ou deux bouteilles.

— Oh je suppose oui. Mais je suis pas certain que mes pauvres mirettes et oreilles supporterons les prochaines heures et les comportements de ces p'tits jeunes. Il ne ment pas vraiment, car c'était clairement pas son style d'être ici. Il lui faisait savoir en quelque sorte qu'il n'était pas là pour se délecter d'un breuvage très commun et trouvable partout en ville ou d'une musique électro du moment. Oh non, il lui faisait bien comprendre que c'était surtout pour espérer quelques instants en sa compagnie. Aller droit au but, un principe fondamentale pour Jo.
— Il faut, sinon je sais pas comment tu ferrais pour supporter cela quotidiennement. Admet le flic en plissant légèrement des sourcils, le p'tit sourire en coin qui ne se déloge pas.
Puis les questions un peu plus personnelle, mais si importante avant de tenter quoique ce soit. Il valait mieux, pour éviter des malentendus désagréables.
— Cela aurait été compliqué de voir un petit ou petit Alix en ces lieux, c'est certain. Petite pointe d'humour avant de prendre une légère gorgée de son liquide ambré, avant de répondre à son tour :
— Et non. J'ai juste comme femme une chienne que j'ai récupéré de la rue. C'est déjà pas mal, mais elle fait pas le ménage, c'est d'un triste. Il pouffe légèrement, préférant dire cela avec humour et légèreté. Car oui, lui aussi traînait ses casseroles sur les relations amoureuses. Et c'était pas jojo, surtout sa grosse dernière en date.
— Et bien on pourrait presque trinquer à nos célibats forcés ou malchanceux, j'ai presque envie de dire ? Petit clin d'œil fin et aiguisé avant de venir faire tinter les deux verres ensemble.
— Chapel Hill. Pourquoi cet endroit et pas un autre ? Tu es native du coin ? Il n'est pas d'ici, dans l'fond. Il n'a connu cet endroit que par contrainte, par choix de sa famille mais n'a jamais eu cette envie de dire qu'il a grandit ici. Car pour lui, la vie a été difficile, dans son enfance. Le Chili était encore gravé dans son ADN, dans son esprit.