Emily - Daydreaming

Jeu 6 Juil - 18:51

TW : Pression familiale, anxiété, Disparition, Deuil

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Emily Caldwell
ft. Hailee Steinfeld

âge, naissance Fleur d'été, vingt-cinq bougies soufflées maintenant. Une vie que te ne sais pas encore vivre. Née sur l'île, de parents d'origines multiples qui sont su se tailler une place dans cette vie, Kildare reste ta maison. Tu est une Américaine dans l'âme, même si ton visage montre la diversité de ton sang.

genre Tu es une femme et fière de l'être.

occupation Avide de voyages et d'aventures, tu as présentement un job de Chroniqueuse, notamment dans la section voyage, d'un magazine prisé de Kildare, en collaboration avec un bureau de New York. Au grand désespoir de tes parents qui espéraient plus... Musicienne à ses heures perdues, le piano étant un échappatoire, sans que tu ne sache trop si c'est le tien ou celui qu'on t'a imposé. C'est toute de même le seul endroit où elle se sent proche d'elle.

situation financière $$$$$, Tu n'as manqué de rien et tes parents assurent, encore aujourd'hui, une bonne partie de ton mode de vie. Certes, tu veux être indépendante, mais l'héritage familial n'est jamais bien loin. C'est d'ailleurs ce qui t'as permis d'avoir toutes ces passions en grandissant.

statut civil En couple, voilà que tu ne sais plus si c'est la bonne chose pour toi, s'il est réellement celui que tu désires. Mais tes parents l'aiment et ont espoir d'un mariage heureux, peux-tu vraiment les laisser tomber ?

orientation sexuelle Tu ne t'étais jamais posée la question, ça ne te semblait même pas en être une. Tu as longtemps cru qu'il était le seul. Mais voilà qu'elle... est entrée dans ta vie et maintenant, tu ne sais plus. Bisexuelle, tu commences à peine à découvrir cette facette de ta personne

situation familiale Parents mariés, toujours ensemble dans ce monde qu'ils se sont confortés à être le leur. Deuxième fille, mais maintenant enfant unique. Tragique accident qui a déraillé le fil de ta vie.

à kildare depuis Née sur l'île, tu y as passé les premières années de ta vie. Puis, ce fut les pensionnats privés sur le continent et des visites lors des vacances. Finalement, il y a sept ans tu es revenue t'établir sur l'île, cherchant à fuir la réalité et à retrouver le réconfort de l'enfance.

Il y a deux Emily. Il y a cette fille que tout le monde voit, cette enfant parfaite. Douée en classe, avec des activités parascolaires à la tonne. Celle qui écoute ses parents, douce, silencieuse. La petite fille qui tente d'être à la hauteur et qui, malgré le manque de reconnaissance de ses parents, tente d'en faire toujours plus pour les satisfaire. Cette carapace pour cachée l'enfant brisée. Celle qui sait qu'elle ne sera jamais à l'image de ce qu'ils espèrent d'elle. Car Emily, c'est aussi la douceur à l'état sauvage. Protectrice, fière, Un brin de folie. Elle aimerait avoir cette possibilité de vivre sans qu'on ait des attentes envers elle. Car après tout, qu'est-ce que la liberté ?

i just pretend it isn't real

Elle est accro au café, d’ailleurs, ne lui adressez pas la parole si elle n’a pas encore prit son café le matin / Joue du piano depuis qu’elle est toute petite, c’est son échappatoire, son lieu de paix / Joue au Volley-ball depuis l’adolescence, elle était dans les équipes compétitives de son lycée / Elle cherche à atteindre un idéal qu’elle s’est fait imposer par sa famille, enfant de remplacement d’une soeur perdue. / Elle joue avec ses cheveux quand elle est nerveuse, même si elle tente de ne pas le laisser paraître. / Emily écoute souvent des documentaires de nature le soir, lorsqu’elle n’arrive pas à s’endormir. / C’est une excellente nageuse, entre le volley-ball et le piano, elle a également fait quelques compétitions dans cette discipline. / Vraie fan de films d’horreurs, elle ne manque pas une occasion d’en visionner un / Elle est allergique aux kiwis. / Elle possède un chat qu’elle a nommé Salem (manque d’originalité, mais c’est totalement assumé de sa part) / Emily est une bonne menteuse, à force de vivre selon le bon vouloir des autres, elle a appris à cacher ce qu’elle pensait réellement. / Elle se ronge les ongles.

D’une enfance sans vagues passée sur les berges de Kildare, tu n’aurais jamais cru que ta vie prendrait une telle tournure. Tu étais une gamine insouciante, Emily, cette enfant qui courait en riant sans vraiment se préoccuper du reste. Pas nécessairement la plus sociable du monde, mais tu avais de bons amis qui gravitaient autour de ta petite personne, ces amis qui n’allaient pas rester lorsque le drame allait frapper. Mais qu’est-ce que l’enfance si ce n’est de jouer et d’apprendre à connaître le monde ? Et les gens ! Tu étais de celles qui arrivaient également à te faire des amis facilement, en allant vers les gens. Vous savez, cette petite main tendue vers le monde. Et de ce monde étrange dans lequel tu grandissais, tu n’avais pas peur. Car elle était là. Cette sœur aînée qui avait toujours veillé sur tes pas. Tu la plaçais sur un pied d’estale, elle était parfaite à tes yeux. Un point de repère dans ce monde qui changeait rapidement.

Née de parents fortunés, tu n’as manqué de rien et avait beaucoup. Tout ce que tu voulais même. Mais cela venait avec une certaine pression, celle de plaire, celle d’être à la hauteur. Mais pendant 8 ans, tu vécus à Kildare sans le moindre souci. Ton père était dans le commerce, ta mère, associée d’une grande chaîne hôtelière. Et ta sœur rêvait de changer le monde. Le premier drame de ta vie frappa quand celle-ci quitta le lycée. Tu t’es alors retrouvée seule sur l’île alors qu’elle avait rejoint le continent. École privée. Que le meilleur pour les gamines que vous étiez. Mais tu te retrouvais seule à Kildare, sans point de repère. C’était sans doute le plus difficile pour toi. Puis Papa obtient un nouveau job. Un sur le continent. Et ce fut le début des pensionnats privés pour ta scolarité.

Les cours se déroulaient bien, tu y mettais les efforts nécessaires pour que ta soeur soit fière de toi (tes parents aussi, mais c’était moins important). Des années sans rebondissements, des étés à Kildare en famille. Vous aviez gardé la villa. Et tu étais toujours heureuse d’y rentrer, Kildare, c’était ta maison. C’est à ce moment, à peine entrée dans l'adolescence, pas encore assez mature pour s’en préoccuper, que tu avais fait la connaissance de cette jolie blonde. Elle passait quelques fois pendant l’été et vous étiez autorisées à jouer ensemble alors que vos parents discutaient sur la terrasse. Son père était sympathique aussi, mais malgré toute ta bonne volonté, tu avais du mal à cacher ta déception quand il venait effectuer une livraison seul. Elle était différente des autres enfants que tu côtoyais, cette gamine blonde, l’esprit libre et l’imagination débordante. Elle ne te semblait pas soumise à la pression de cette société (et tu en comprends la raison bien plus tard, vous n’étiez simplement pas du même monde, la pression était différente). Mais pendant quelques temps, même quand tu quittais Kildare pour l’école, tu te surprenais à imaginer votre prochaine aventure.

TW : Mort, deuil, pression familiale
D’une enfance qui te semblait banale. Sans grand tracas. Une famille aimante et deux enfants soudées. Il n’y avait pas grand chose à raconter à cette histoire. Jusqu’à ce jour… Tu avais alors 15 ans. Tu parlais régulièrement avec ta soeur, mais tu n’en étais plus aussi dépendante que lorsque tu étais gamine (et ô combien avait-elle été heureuse lorsque tu avais pris ton propre envol. Elle t’aimais, mais tu ne pouvais pas être constamment collée à elle, ce n’était pas une vie pour toi). Elle te racontait alors le voyage qu’elle avait de prévu avec ses amis, quelque part en Amérique centrale, avant de revenir à Kildare pour l’été. Elle était plus âgée, mais elle passait toujours vous voir de temps en temps. Mais de ce voyage, elle ne revint jamais. Ton coeur éclata en mille morceaux, Emily. Tu avais perdu ton point de repère, ton étoile du nord, cette seule personne qui avait toujours été là pour toi. Et le pire dans toute cette histoire, c’est que du haut de tes quinze ans, personne ne voulu t’expliquer ce qui c’était produit. Tes parents se tournèrent alors vers toi pour remplacer cette enfant chérie qu’ils n’avaient plus. Mais tu n’étais pas elle. La pression était insoutenable. Ils voulaient que tu fasses médecine, comme elle avait entrepris de le faire. Ils mettaient sur tes épaules d’être la personne qu’elle était. Et toi, tu vivais dans le déni, dans l’incompréhension. Les séjours en pensionnat n’apportaient que peu de réconfort, car même si la pression parentale y était moins directe, tu y étais seule avec tes questionnements. Plus personne à appeler tard le soir. Plus de boussole pour traverser cette tempête. On t'avait déjà forcée à apprendre le piano (tes parents trouvait cela si beau, et comme ta soeur jouait du violoncelle, tu pourrais l'accompagner (ta soeur elle ADORAIT le son du piano)) et par souvenir des moments passé ensemble, tu te dévouais à la musique, jouant ses morceaux favoris avec la douleur dans l’âme. Tu laissas tomber la natation, tu n’avais plus la motivation de t’y consacrer (au grand désespoir de tes parents, après tout ta soeur avait fait l’équipe de son université), mais tu avais toujours le volley pour te défouler. Et des rapports à remettre aux parents qui n’exigeaient plus que le meilleur de cette enfant à laquelle ils n’avaient jamais porté attention. Tu n’étais cependant pas assez bien, ils essayaient de te le cacher, mais tu le sentais tout de même. Tu n'étais pas ELLE. Et elle n’était plus. Tu n’as jamais plus regardé les étoiles depuis ce moment…

Tout ce cirque dura trois ans. Le temps que tu termines le lycée. Tes parents avaient appliqué à l’Université pour toi, visant les Ivy Leagues. Tu avais été acceptée d’ailleurs. Et le regard noir de ton père, les sanglots de ta mère, alors que tu leur disait avoir refusé les offres d’admission, restèrent gravé dans ton esprit. En refusant l’université, tu leur avais enlevé leur fille une seconde fois. Et incapable de rester debout face à eux, tu avais fui vers Kildare. Ils le savaient, ils passent encore te voir de temps à autre, mais eux ont déménagé quelque part en Californie après le drame. Chacun sa façon de fuir la réalité… Sur l'île, tu y retrouves un peu de ton enfance, de l'insouciance des jours heureux. Mais tu la vois aussi, à chaque coin de rue, dans chaque coucher de soleil. Cependant, seule dans la grande villa familiale, la douleur de la perte n’est pas aussi vive.

Cours à distance, visites ponctuelle des parents, petit copain qui veille sur toi (tel un chevalier blanc en armure que tu t’amuses à faire tomber de son cheval en lui rappelant que tu es aussi capable de prendre soin de toi). Tu remets lentement ta vie sur les rails. Elle est toujours dans tes pensées, quelque part, mais tu commences à accepter le fait que tu ne sauras jamais ce qui c’est produit, il y a dix ans, au Guatemala. Voilà maintenant que ton copain a emménagé avec toi, mais quelque chose semble ne pas aller. C’est une vie construite pour oublier. Il le sait aussi. Mais vous ignorez cette situation tous les deux. Tu as réussi à te trouver un boulot de chroniqueuse voyage, ça te donne une excuse pour aller voir tes parents (ou de t’éclipser une heure ou deux, pour une activité, quand tu n’as plus la force de les entendre). Cette pression est encore présente, tu le sais, tu es un remplacement. Et le pire, c'est que tu tentes tout de même d'être à la hauteur de ce qu'on t'impose.

Ton regard s'est posé sur cette chevelure blonde, il y a maintenant quelques semaines.
Et tu as cru y reconnaître un souvenir chaleureux, rassurant. Peut-être sera-t-elle ta prochaine enquête ?

pronoms‧s Elle (she/her) type de personnage inventé origine‧s de la célébrité Américaine, juive Ashkénaze, Philippines, Afro-Américaine, Européenne par sa grand-mère maternelle personnage (x) permanent --> d'où viens-tu Du Québec, c'est une partenaire de rp que j'aime énormément qui m'a passé le lien ! crédits avatar par avocette, icon par srvgers et gif par May0osh écrire ici.

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