Lysandre - « La mer est aussi profonde dans le calme que dans la tempête »
Lysandre Ackles membre the kooks
The Diary
messages : 71
avatar : Marlon Teixeira
crédits : Merle
personnage : permanent
présence : Présent
âge : J'ai passé 26 années sur cette terre. Je suis né le 20 sur l'île de Kildare durant un mois de novembre enneigé et j'y ai vécu pratiquement toute ma vie, si ce n'est quelques années pour mes études en France.
occupation : Homme d'affaires - Président du Groupe AKLS et son plus gros actionnaire
statut civil : Célibataire
orientation : Bisexuel, ou du moins c'est ainsi que je me définis si on essaye de creuser la question avec moi. Cependant j'avoue que bien peu de femmes ont pu sincèrement m'émouvoir jusqu'à présent pour ne pas dire aucune, ce qui ne m'empêche pas de pouvoir les trouver belles. Certains diraient dès lors que je suis homosexuel, remarquez... c'est peut-être vrai.
habitation : Appartement penthouse et Villa à Figure Eight
pronom ig : Il
The Bonfire
Lysandre Mendoza Ackles
ft. Marlon Teixeira
Doté d'un assez grand sens de la famille, au sens large du terme, il pourrait sacrifier énormément de choses pour les gens auxquels il tient vraiment même si c'est au détriment de lui-même. Cependant, s'il a du mal à refuser de venir en aide à ceux qu'il apprécie, il peut devenir un vrai requin avec les autres.
Calculateur, il l'a parfois été par le passé. Il a un sens aigu de la stratégie que ce soit pour les affaires ou pour déterminer la valeur des gens. Attention si vous venez à le fâcher, son esprit peut s'avérer vengeur et quelque peu rancunier.
Il possède un grand esprit combatif qui l'empêche bien souvent de penser ne serait-ce qu'à renoncer même si la situation semble désespérée.
L'adrénaline est un de ses moteurs, et il est plutôt connu comme quelqu'un de joueur, inventif et de taquin. Sa pensée va souvent à mille-à-l 'heure et il n'est pas toujours facile de le suivre. Il lui arrive aussi d'agir de manière assez autoritaire et peut réagir de manière impulsive avant de le regretter ensuite. Cela étant, plus dans le cadre d'une relation, amicale ou non, plutôt que pour les affaires où il arrive à gérer et réagir avec un très grand sang froid en analysant chaque situation avec justesse.
Il n'apprécie guère les gens qui méprisent les plus pauvres en mettant en valeur qu'ils sont plus riches tout en remettant en cause leur intelligence, comme si l'argent était lié à la valeur d'un être. Il prend d'ailleurs un malin plaisir à prouver le contraire à ceux qui osent le sous-estimer, et ce quel que soi la situation car il a un grand besoin qu'on reconnaisse sa valeur. L'opinion des autres envers lui-même à sans doute bien plus d'importance pour lui qu'elle ne le devrait.
Il est passionné de surf et de plongée et ce sont du reste deux de ses moyens favoris de s'évader lorsqu'il éprouve le besoin de prendre un peu de temps pour lui, de s'amuser, ou de s'aérer simplement l'esprit.
En amour, on pourrait le qualifier de dominant, généreux, taquin, aimant sans nul autre pareil faire frémir l'autre sous ses doigts pour le rendre totalement fou de lui, quelque peu possessif aussi, et dépendant des petits attentions et de la tendresse qu'on pourrait lui témoigner.
i just pretend it isn't real
Je suis né sur l’île appelée Kildare d’une mère domestique pour une famille Kook, et d’un père absent. Il parait que c’est comme ça que l'ont dit. Personnellement je pense que pour qu’un géniteur puisse être appelé père un jour, il faut d’abord qu’il en ait été un et ce n’est pas vraiment l’expérience que j’en ai ni les souvenirs. Mais je suis peut-être un peu réducteur et dur.
D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été un Pogue. J’ai grandi et j’ai vécu presque toute ma vie dans les Outer Banks. Je les connais comme ma poche d’ailleurs sauf les endroits prisés par les riches car par le passé, je n'ai jamais eu l'occasion de me comporter comme l’un d’entre eux. Encore aujourd’hui je me dis que je manque quelque peu de légitimité, mais je découvre de plus en plus le nombre de portes qui peuvent s'ouvrir devant moi.
Ma mère travaillait énormément afin de pouvoir m'offrir la meilleure vie possible alors j’ai souvent été seul, passant mon temps dans les livres ou à faire de la plongée seul ou avec quelques amis.
Un de mes passe-temps favoris ? Explorer les vieilles épaves que l’on peut trouver autour de notre île. J’ai toujours espéré trouver un trésor pour que ma mère puisse avoir une vie meilleure. Enfin, pas qu’elle ne m’ait jamais vraiment semblée malheureuse de m’élever seule mais j’aurai voulu pouvoir la soulager un peu, et c’est peut-être en cela que j’en veux tant à mon père. Cet homme que j’ai toujours pensé n’avoir jamais été qu’un simple ami de la famille. Un bien drôle d’ami s’il en est car il me donnait l’impression que j’étais alors un simple passe-temps qui l’amusait le temps de ses vacances, un peu comme un jouet que l’on revient prendre dans son coffre à jouets à l’occasion.
Mon père, c’est Alan Ackles, président, ou plutôt ancien président du Groupe AKLS. Il est ce qu’on appelle un Kook, homme riche par excellence, souvent en voyage d’affaires ou en réunion. Jamais, sans doute, n’aurait-il dû rencontrer et aimer ma mère. Et pourtant cette romance a eu lieu, et a eu un fruit : moi. Ils se sont rencontrés alors que ma mère travaillait comme domestique pour une famille des Figure Eight. Alan était un ami du fils de la famille et c’est lors de ses nombreux passages qu’ils se sont rapprochés. Ma mère est tombée enceinte et comme vous vous en doutez, elle m’a gardé alors que jamais il n’y a eu de promesse entre eux d’union ou de la sortir de sa vie si simple, faute d'autre mot, du fait, sans doute, qu’il ait été de deux mondes totalement différents. Je pense d’ailleurs que leur relation a dû être des plus secrètes car jamais on est venu me trouver là-dessus et jamais je n’ai entendu une seule rumeur du temps de mon adolescence ou de mes études.
Mon géniteur n’a jamais fait partie de notre famille et je n’ai jamais su de toute ma jeunesse qui il était pour moi. Ma mère n’avait aucune photo de lui et ne m’en parlait jamais en ce sens. Tout ce que je sais aujourd’hui, je l’ai appris il n’y a pas si longtemps. Cet homme était un courant d’air, un être libre, presque une chimère. Je pense que c’est pour cela que ma mère l’aimait car il était tout ce qu’elle ne pouvait pas être et qu’elle aurait rêvé d’être.
Pour moi, il était cet étranger qui venait une fois par an lors de mes vacances scolaires. Il me prenait avec lui durant un mois et il m’enseignait dans une maison isolée à l’écart de tout. Durant ces moments-là, ma mère n’était pas conviée. Je recevais de sa part chaque année à l’occasion de mon anniversaire un cadeau et c’était tout. Il ne m’a jamais expliqué pourquoi il venait et ce qu’il attendait de moi dans le futur, mais moi j’admirais sa réussite et son intelligence. Il m’apprenait comment me tenir en société, ce qu’il voulait que j’apprenne, des directives, des consignes et plus tard des tonnes d’informations sur son groupe, car oui, bien entendu il n’avait pas qu’une société, c’était un homme si riche, tellement important. Au début je me disais qu’il voulait qu’un jour je travaille pour lui mais ce n’était pas tout à fait cela et je l’ai appris bien plus tard, bien trop tard.
Je me suis toujours demandé s’il avait véritablement aimé un jour ma mère ou s’il s’était juste servi d’elle pour avoir un héritier de son sang qu’il pourrait façonner à sa guise telle une poupée. Un être qu’il laisserait grandir à l’écart de son monde pour qu’il ne puisse pas être influencé par un autre que lui. A moins qu’il n’ait payé ma mère pour être porteuse de son futur ? Je crois que je ne saurai jamais la vérité. Toujours est-il que tous les papiers ont été fait à mon nom et à mon nom seul. J’ai toujours été l’unique personne qui pouvait prétendre à quelque chose de son empire à sa mort, pas ma mère, et je pense que ce n’est pas ainsi que l’on agit quand on aime quelqu’un. Ne veut-on pas le meilleur pour l’être aimé ? Faire tout pour qu’il soit heureux et qu’il n’ait pas à souffrir pour vous, à cause de vous ? C’est en tout cas ainsi que je fonctionne. Ma mère, jeune, a dû vivre dans une douce utopie et je crois que moi aussi j’ai cédé aux sirènes de l’amour impossible en grandissant. J’imagine que c’est dans les gènes.
Je devais avoir un peu plus de seize ans, j’étais encore jeune, tellement jeune. A l’époque tout semblait possible. Je me souviens que c’était à la Bibliothèque de mon école la Kildare County High School. Le point de départ où tout a commencé, ça été ça, un choc. Littéralement. Il m’est rentré dedans alors que je prenais un livre, comme ça, sans prévenir, comme une tornade. Oh bien sûr je l’ai reconnu de suite. Mars, Mars le grand Kook. Un camarade de classe si on peut dire même si on ne se côtoyait absolument pas. Un jeune homme riche, à l’avenir prometteur, qui avait la réputation d’être parti complètement en vrille depuis la mort de sa mère, un petit con en somme et c’est ainsi que je l’ai accueilli. Douche froide.
Cela aurait pourtant été le moment de l’approcher, de faire un peu connaissance avec un Kook, de toucher du bout des doigts son monde sans peut-être que tout s’envenime. Car il ne faut pas se leurrer, ici sur cette île, l’inimité entre les Kooks et les Pogues est presque légendaire. Les riches n’ont jamais pu supporter la misère des gens pauvres, et quant aux pauvres, la jalousie envers les riches les étranglent. Moi ? J’avoue que leur côté méprisant, de penser que nous ne valons rien m’a toujours déplu. Comme si l’intelligence tenait à ce que nous avons dans la poche ou sur son compte en banque. C’est peut-être pour cela que je n’ai jamais cessé d’essayer d’être le meilleur en tout. Le meilleur de la classe, le meilleur au classement général, celui qui aurait l’avenir le plus prometteur si seulement il avait un peu plus de moyens, celui qui vise une bourse aussi, pour aller loin, pour pouvoir aller à l’université et peut-être enfin briller.
Pendant tout le cours qui a suivi notre collision, je l’ai fixé. Avais-je l’air meurtrier ? Je l’ignore mais j’étais assurément perdu dans mes pensées. Je ne cessais de l’observer, de détailler sa nuque, son visage, ses yeux, sa bouche. En réalité j’étais en train de caler complètement sur lui. Je me disais que c’était vraiment dommage d’être aussi beau et d’être un tel petit con qui pétait plus haut que son cul et qui, alors qu’il avait tout pour avoir un bel avenir, n’en faisait qu’à sa tête en envoyant tout valser juste parce qu’il le pouvait alors que d’autres, comme moi, devait cravacher juste pour espérer tirer un petit bout de couverture à eux. Ma pensée m’énervait et surtout elle me faisait peur. JE.TROUVAIS.UN.MEC.BEAU et con mais surtout beau.
Oh bien sûr il a tenté de venir me parler ensuite, un paquet de fois, mais chaque fois que je le voyais venir vers moi, je battais en retraite, je louvoyais, je l’évitais. Je me sentais troublé et je ne voulais pas qu’il le remarque, ou pire, que quelqu’un d’autre le remarque. Et pourtant, je n’arrivais pas à cesser de le regarder. Et ce qui devait arriver, arriva. Un prof, que je ne sais encore aujourd’hui si je dois le remercier ou vouloir l’enterrer. Ce prof, donc, m’a interpellé au beau milieu de son cours alors que nous étions censés faire une analyse de texte et pas pour me complimenter. Frappant, implacable dans son jugement, je me souviens encore distinctement de ses paroles : « Monsieur Mendoza, si vous continuez à regarder ainsi monsieur Lovelock, vous pourriez le tuer. De ce fait, vous serez ensemble pour le prochain devoir, à me rendre après les vacances de noël. Vous aurez l'occasion de le regarder, mais en dehors de mon cours, merci. ». J’étais mortifié, je suis resté figé alors que Mars devenait rouge pivoine en essayant de disparaître dans son livre. Après les cours, bien sûr, j’ai tenté de faire changer d’avis le professeur, j’ai tout essayé mais… rien n’a pu y faire et nous avons dû travailler ensemble. J’ai toujours voulu être le meilleur, pour m’en sortir, parce que je voulais faire quelque chose de ma vie, parce que ma mère accordait beaucoup d’importance à que ce l’homme de mes vacances pensait, parce que je voulais impressionner cet homme par mes résultats alors j’ai houspillé Mars, à chaque erreur, à chacun de ses retards, quand je pensais qu’il préférait s’amuser plutôt que de venir travailler avec moi sur notre projet, à chaque fois que je tombais un petit peu plus sous son charme aussi.
Et puis il y a eu les vacances de Noël, ses invitations chez lui… Nos discussions, nos sourires de connivences, nos fous rires. On s’est rapproché, bien plus que je n’aurai jamais pu l’imaginer. Il me faisait fondre chaque jour un peu plus et un jour je n’ai plus pu résister… Je lui ai volé un baiser et il y a répondu. Ça été le début de notre histoire ou plutôt un nouveau tournant.
Si j’avais connu l’histoire de ma mère, aurais-je tenté l’aventure ? Je ne sais pas. Si j’avais su qui était mon père, l’aurais-je quitté ? Sans doute pas. Aujourd’hui je me demande comment il prend ce que je suis devenu, celui que je suis devenu. Il a dû l’apprendre comme les autres dans les journaux, ce fils sortit de nulle part, ce fils caché du grand Alan Ackles, héritier d’une des plus grandes fortunes de ce monde… Ce jeune homme qui l’a quitté car ‘ il ne l’intéressait plus ‘ alors qu’il ne pouvait se passer de lui, de ses baisers, de ses caresses, de la douceur de sa peau, de ce jeune homme qui l’aimait mais qui se sentait juste pas assez bien pour lui ou plutôt qu’on ne trouvait pas assez bien pour lui. Ce jeune homme qu’il pense certainement qu’il lui a menti.
Car oui, j’ai pris la décision que notre histoire devait prendre fin alors que nous approchions de nos dix-huit ans et de la fin de nos études, mais pas parce que je ne l’aimais plus, pas parce que je ne croyais pas en notre histoire, mais parce que quelqu’un a compris, ou nous a vu ou… Je ne sais pas exactement. Steve, c’était son nom. Un Kook bien évidemment. Il était plus observateur que les autres, plus mesquin aussi. C’est lui qui est venu me renvoyer en pleine face mon statut, et ce que j’avais osé faire, poser la main sur un Kook, et pas pour le taper, pour l’aimer, enfin lui n’appelait bien sûr pas cela de l’amour. Décadence, péché, presque un crime. Comme un Poque, un animal des caniveaux, pouvait-il aimer un prince ?
Un Pogue qui aimait un Kook et qui aurait pu entrer dans son monde.
Une histoire à la Pretty Woman au masculin sauf que lui n’est jamais revenu me chercher.
Dire que je l'ai bien vécu serait un beau et doux mensonge. J'aimerai dire que la fin de cette histoire, de notre histoire ne m'a rien fait et que tous ces sentiments ont glissés sur moi comme s'ils n'avaient jamais existés. Mais ce n'est pas la vérité.
/!\ Alcool /!\
Alors j'ai bu pour pour espérer ne plus penser à lui, je suis sorti jusqu'à ce que je ne puisse plus aligner un pas devant l'autre ni aucune pensée, j'ai beaucoup dormi aussi durant cette période enfin... beaucoup, tout est relatif. Disons que les rares fois ou je n'étais pas entrain de boire ou en sortie, je dormais. Je me suis réveillé plusieurs fois en extérieur, sur une plage, sous une barque, dans la rue sous plus me souvenir de ce que j'avais bien pu faire la veille pour arriver là... Je partais un peu en vrille, voir totalement... ça a duré plusieurs mois et puis... Alan est venu me voir.
Le voir, ça été comme un électrochoc pour moi et j'ai essayé de me reprendre en main pour ne pas envoyer valser mon avenir que j'avais mis si longtemps à construire. Du jour au lendemain, j'ai voulu arrêter de boire mais au début je ressentais comme un manque, un vide au fond de moi. Je ne savais pas si c'était le besoin d'alcool ou le sentiment de mon cœur qui tentait de faire fléchir ma tête, mais j'ai lutté, j'ai essayé.
Je me suis plongé à corps perdu dans mes études pour rattraper tout le temps que j'avais perdu et j'ai réussi mes examens de fin d'année avec la plus haute distinction.
Peu de temps après, je décrochais mon fameux sésame, une bourse, et je quittais mon île pour la première fois de ma vie afin de poursuivre mes études. Sans Alan Ackles, mon père alors toujours ignoré, sans doute n’aurai-je pas envisagé la France comme destination mais ce fut bien à l’INSEAD de Fontainebleau, près de Paris, que j’entrais, ne revenant que pour un mois durant les grandes vacances sur mon île. Je sortis titulaire d’un Master of Business Administration, j’avais vingt-trois ans.
Durant les cinq années que je passais en France, revenant une fois par an pour un mois dans ma chère patrie, je dois dire que j'ai beaucoup appris. J'ai eu quelques aventures aussi si l'on peut dire, des coups d'un soir, des gens de passage, mais c'était plutôt rare. Presque inexistantes en réalité. En fait je n'ai plus su m'attacher à personne après Mars. Je ne l'ai plus voulu non plus.
Pendant quelques temps je me suis montré plutôt calculateur, prenant ce qui pouvait me servir, entretenant les liens qui pouvaient m'aider, donnant sans pourtant y mettre de mon âme. Cela ne veut pas dire que je n'ai pas eu d'amis, mais je crois que dans mon cœur je pouvais totalement me passer de ces gens. Je n'en avais pas besoin, ils étaient juste un moyen pour moi de ne pas être seul.
Je suis revenu pleinement au terme de mes études à Kildare et je crois que j'avais énormément changé, mais que l'île, elle, était restée la même. Je n'ai pas trouvé tout de suite un emploi de folie. J'ai commencé par de petits boulots, vendeur dans une supérette, dans un magasin de produits locaux et de bières alors que je n'en bois pas, et puis je suis entré comme fonctionnaire communal. Un petit boulot sûr et il ne faut pas se mentir, plutôt plan plan.
Lorsque mon père est mort, assassiné, un homme en costard est venu me trouver. Un notaire, un homme de confiance. Il m’a apporté un coffret scellé et dans ce coffret des documents, une lettre, et surtout une clef. Alan Ackels avait un nombre incalculable d’ennemis et de gens qui l’enviaient, bien sûr, et je n’avais aucun moyen de savoir qui avait mis fin si brutalement à sa vie alors qu’il n’était pas encore temps pour lui. Comment aurais-je pu apprendre de mon petit quartier tranquille qu’un cadre de son propre groupe qui espérait avoir la main mise sur son empire mettrait fin à ses jours de manière prématurée ?
Je n’ai pas tout de suite réalisé ce que j’ai lu. Il m’a fallu prendre du temps pour moi, pour respirer, pour peser le pour et le contre, mais qui refuserait un tel cadeau ? Qui abandonnerait sa possibilité de changement aux chiens pour qu’ils se disputent ?
Lorsque j’ai accepté ce que le Destin me proposait, mon monde a totalement changé.
Ce jour-là je suis devenu Lysandre Mendoza Ackles, président du Groupe AKLS et son plus gros actionnaire.
Ce jour-là, pour tous, je suis devenu quelqu’un, ce que jamais personne n’aurait pensé que je pourrai devenir. Un petit gars qui sortait de nulle part et qui obtenait la timbale. Bien sûr qu’on allait essayer de me mettre des bâtons dans les roues, j’en avais conscience car j’étais désormais à la tête d’un cartel financier de dix milliards de dollars.
Un Poque qui est devenu un Kook, une histoire de Cendrillon, mais sans le Prince Charmant.
Peut-être suis-je la nouvelle Annie, mais sans l’adoption.
Ou comment s’appelait-il déjà, ce jeune homme de BD sorti de nulle part qui est devenu quelqu’un par le caprice d’un riche ? Largo Winch.
La première chose que j’ai voulu faire après cela, ça été d’aider ma mère. Au début, elle ne voulait rien savoir et puis, finalement, à force de la tanner, j’ai réussi à la convaincre. Elle a quitté le quartier de The Cut pour emménager dans une petite maison de Chapell Hills. Je crois qu’elle ambitionne d’ouvrir une maison d’hôte ou une résidence étudiante. En tout cas, une chose est certaine, c’est qu’elle a démissionné de son poste de domestique et ça je crois que c'est ma plus grande victoire.
Quant à moi ? Cela fait trois mois que je navigue dans mon nouveau monde en essayant d’éviter les tourbillons. Je n’ai pas voulu emménager dans la villa de mon père mais je ne l’ai pas (encore) vendue et ses employés y sont toujours, entretenant la maison. Pour l’heure je loue un appartement penthouse à Figure Eight et j'ai repris les affaires de mon père.
rps en cours
rps archivés
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Description du lien ici ; facultatif.
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Cet homme, c'est le premier homme que j'ai aimé, mon premier véritable amour en réalité, et ma première relation. Je l'ai rencontré à 16 ans et durant deux ans nous avons construit notre histoire en secret. Une flamme si belle que je m'y suis brûlé. Un pogue et un kook, cela ne pouvait être et nous étions peut-être les deux seuls à espérer.
Lorsque nous avons été découverts, j'ai mis fin à notre histoire, pour lui, pour nous. Aujourd'hui encore je le regrette et je me demande si tout aurait été différent si j'avais connu ce dont serait fait mon avenir.
Parfois je me demande s'il y a encore un espoir pour nous, mais cela fait si longtemps, et les mots que je lui ai dis en dernier, je ne sais comment les rattraper. (Pour plus de détails, se référer à notre histoire).
Chuck, cela fait des années que je le connais. Je crois que la première fois que je l'ai rencontré, je devais avoir douze ou treize ans. Nous étions alors en secondaire. En dehors des courses c'est le surf qui nous a unis. On en a passé des heures entières sur la plage ou plutôt sur les vagues... lors de sorties aussi. Je crois que je peux dire sans mentir que c'est sans doute l'un de mes plus anciens amis. Nous nous sommes quelque peu éloignés quand je suis parti en France pour mes études, nous retrouvant lorsque je revenais un mois par an lors des vacances.
Depuis que j'ai accepté l'héritage de mon père, je ne lui ai pas encore fait face et je dois avouer que j’appréhende parce que je ne sais pas du tout comment il pourrait réagir.